STATUT CIVIL : fiancée au plus arrogant des hommes.
AGE DU PERSONNAGE : vingt-deux ans.
Sujet: Never do that again ! — ft. Conrad Mer 28 Oct - 22:22
Never do that again !
ft. Conrad
Enfin Vendredi ! Je m’autorise enfin à pousser un petit soupir de soulagement en franchissant la porte de la maison ; la fin de semaine avait mis un temps fou à arriver, mais cette fois, c’était la bonne. Car oui, je devais bien admettre en mon fort intérieur que même si je ne regrette nullement mon choix de profession – loin de là ! –, chaque journée de travail me paraît toujours interminable. Comment pourrait-il en être autrement lorsque le dit travail consiste à gérer une multitude de petits bouts âgés d’un mois à deux ans jusqu’à parfois 19h durant toute la semaine ? Heureusement que nous sommes tout de même plusieurs à la crèche pour arriver à nous occuper de tout ce beau monde et que les autres se trouvent être plutôt appliquées et relativement sympathiques pour la plupart, ce qui allège un peu chaque heure passée là-bas.
« - Oui bon, vous attendrez. J’ai plein de trucs à faire et il n’est pas l’heure de la promenade, les monstres ! »
En me rendant compte de ce que je viens de faire, je secoue la tête d’un air totalement dépité. Sérieusement, la fatigue ne me réussit vraiment, mais alors VRAIMENT pas. Car oui, au point d’en venir à parler aux chiens en semblant attendre une réponse de leur part, ça commence à devenir grave. Finalement, peut-être n’est-ce pas si mal d’être seule dans la pièce : au moins, ça m’évitait de me couvrir de ridicule face à Conrad. Le connaissant, il ne se serait sûrement pas privé de se foutre ouvertement de moi et même si je l’aurai probablement fusillé du regard pour la forme, je n’aurais pas pu vraiment le lui reprocher. J’esquisse finalement un sourire en m’imaginant la scène, me baissant pour faire une brève caresse sur la tête de chaque chien avant de me redresser d’un geste rapide en entendant un bruit en provenance du garage.
Soudainement, toutes les histoires de cambriolages qui ont eu lieu dans les environs récemment me reviennent en tête et je déglutis avec difficulté ; d’après les journaux, le mode opératoire des délinquants était toujours le même : ils passaient par la porte du garage, ce qui était toujours moins risqué sur la porte d’entrée. Je pousse un long soupir angoissé et tente de réprimer le frisson qui me parcourt l’échine, décidant au bout de quelques minutes d’hésitation de prendre mon courage à deux mains. Bon, avec déodorant en guise de bombe lacrymogène, ça pouvait le faire en cas de souci, non ? Finalement, je n’en étais plus trop sûre… mais je n’avais plus vraiment le choix.
« - Qui va … Oh p*tain c’est toi, tu m’as foutu les boules ! » m’exclamais-je en voyant Conrad, penché vers l’intérieur d’une voiture dont le capot était ouvert. « - Même si d’ici, la vue est imprenable. » ironisais-je en croisant les bras, sentant les battements de mon cœur revenir peu à peu à la normale après s'être tant affolés ces dernières minutes.
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Oh Scott, baby
Conrad Wells
LETTRES : 45
ARRIVE EN VILLE LE : 25/10/2015
CELEBRITE : Aaron Taylor-Johnson
AGE IRL : 31
STATUT CIVIL : Fiancé
AGE DU PERSONNAGE : 24 Ans
OCCUPATION : Mécanicien indépendant
Sujet: Re: Never do that again ! — ft. Conrad Ven 30 Oct - 20:47
#Feat #Athénaïs« Never do that again ! »- Je vous assure, c'est la semaine des galères: entre moi qui suis obligée d'accueillir ma meilleure amie complètement déprimée par sa rupture avec son copain chez moi et mon patron qui a en plus décidé de me virer pour donner ma place à sa nièce, voilà que cette fichue caisse a aussi décidé de me lâcher. Manquerait plus que je sois virée de chez moi...
Je n'avais qu'une chose à dire: que quelqu'un m'achève par pitié. Penché au-dessus du moteur de la coccinelle Volkswagen dont je m'occupais actuellement pour un problème d'arrivée d'essence et un sifflement continu plus qu'anormal, je me retenais à grande peine de me fracasser le crâne avec le capot, ennuyé au possible. Je voulais bien faire preuve d'empathie mais quand cela faisait plus d'une heure que Sophie me racontait tous ses malheurs dans un flot incessant de paroles, j'en étais tout bonnement incapable. Si travailler à son propre compte comportait de nombreux avantages, l'un des désavantages était que je ne pouvais malheureusement pas refiler ce genre de clients à un autre employé.
Ô quelle joie, le blabla ininterrompu de la jeune femme n'arrangeant vraiment pas la migraine que je me trouvais forcé de supporter tant bien que mal. Mais être agacé n'étant pas une raison suffisante pour faire du mauvais boulot, je pris sur moi pour réparer aussi rapidement qu'efficacement les ennuis mécaniques de la voiture appartenant à la jeune femme. Autant dire que la voir repartir à bord de son véhicule comme neuf fût un vrai soulagement, surtout que cela signifiait que je pouvais enfin fermer pour aujourd'hui. Et à part la matinée de demain, je pouvais d’ores et déjà me considérer comme en week-end.
Même si j'avais la chance de faire quelque chose me passionnant pendant cinq jours et demi, le week-end était tout simplement le meilleur moment de la semaine puisque cela signifiait grasses matinées, journées et soirées tranquilles en amoureux. Le bonheur total pour faire simple. Ce qui était moins heureux, c'était non seulement de devoir rentrer à pieds - ma voiture ayant ce matin décidé de ne pas démarrer - mais en plus de me faire à moitié sauter dessus par tous les chiens d'Athénaïs. J'allais vraiment finir par me casser une jambe par leur faute s'ils continuaient ainsi.
- Sérieusement, vous essayez de battre le record de "Qui enverra le plus de croquettes dans toute la cuisine" les monstres ?
Bien obligé, je m'astreignais à nettoyer le bazar mis dans la cuisine par cette bande de morfales sur pattes - ceux-ci restant bien évidemment au milieu - avant de rejoindre le garage pour m'occuper de ma voiture, non sans oublier de prendre un soda dans le frigo au passage. Sans trop d'espoirs, je tentais d'abord de démarrer de ma voiture. Des fois que son refus de démarrer soit basé sur un malentendu...Sauf que non, Madame était bel et bien en panne, sa batterie étant totalement morte. Le comble pour un mécano.
« - Qui va … Oh p*tain c’est toi, tu m’as foutu les boules ! Même si d’ici, la vue est imprenable. »
- Désolé, c'était parfaitement involontaire mais j'ai fermé plus tôt aujourd'hui...et je te retourne le compliment bien entendu, dis-je en me retournant vers Athé' pour lui adresser un clin d'oeil accompagné d'un petit sourire suite à sa remarque. Il était vrai que dans le genre mécano sexy - ce qui incluait tâches de cambouis sur le tee-shirt et le jean - je battais tous les records. Quand à Athé', pourquoi être sensible aux charmes des autres filles quand je l'avais elle à la maison ?
- Et sinon, les mioches ne t'ont pas trop rendue folle aujourd'hui ?
Enfin les mioches...Les enfants quoi. J'étais parfaitement conscient que ma fiancée appréciait énormément son job et n'étais donc pas assez idiot pour émettre la moindre critique à son encontre.
█ J'espère que ma réponse te convient et si tu vois quelque chose à modifier, n'hésite pas █ 2981 12289 0